L’ablation de l’appendice

L’appendice est naturellement présent à l’intérieur du corps humain. Il s’agit d’une excroissance qui fait partie du caecum, une partie du côlon. Lorsqu’il y a inflammation de cet appendice, le sujet ressent une vive douleur au niveau du bas-ventre côté droit et il peut avoir une légère fièvre. Une consultation s’impose alors.

Ce qu’est l’appendice

Pour savoir s’il y a lieu de pratiquer une ablation, le médecin va d’abord réaliser un examen approfondi des douleurs, de leur provenance. Il commence son examen en palpant l’abdomen, qui, en cas d’inflammation, va se contracter. Un scanner ou une échographie déterminera de façon formelle qu’il y a bien inflammation. Une prise de sang sera aussi effectuée et dans le cas où l’appendice est enflammé, une augmentation considérable de globules blancs sera détectée. Tout cela devra se faire assez rapidement car le risque que l’inflammation se propage est réel, auquel cas, une péritonite peut s’ensuivre, potentiellement mortelle.

Déroulé de l’ablation de l’appendice

De nos jours, on peut dire que l’ablation de l’appendice est devenue un acte médical assez banal, dans le sens de courant. D’ailleurs, l’opération proprement dite dure peu de temps, mais elle nécessite tout de même une anesthésie générale. L’une ou l’autre des techniques suivantes est utilisée pour réaliser une telle ablation. Soit par laparotomie, un acte par lequel le chirurgien fait une petite incision sur le côté droit pour atteindre l’appendice et le sectionner avant de refermer la plaie, soit par coelioscopie, technique par laquelle le chirurgien insuffle de l’air dans le ventre du patient de manière à faire décoller la paroi. Ensuite, il fait des micro-incisions et place une caméra lui permettant de voir l’intérieur de l’abdomen et les instruments de très petite taille. Cette deuxième méthode est préférée de certains praticiens du fait que les douleurs post-opératoires sont moins fortes et elle laisse moins de cicatrice sur la peau. Et en plus, le sujet peut se remettre plus vite et rentrer chez lui assez rapidement.

Au coeur de l’opération

On l’a dit, l’opération se déroule sous anesthésie générale. Ce qui veut dire que le patient ne ressent absolument rien pendant l’ablation car il est plongé dans un état de perte de conscience et son corps entier devient insensible. C’est seulement au réveil et pas forcément tout de suite non plus, que des douleurs peuvent être ressenties, mais petit à petit. De toute manière, tant qu’il reste à l’hôpital, les médecins continueront de lui donner des analgésiques afin de réduire au maximum les douleurs. Toutefois, pendant 1 ou 2 semaines après l’opération, le patient ressentira encore des douleurs au ventre, pas très fortes ni de manière continue. La cicatrice elle-même peut être sensible, aussi, il faut éviter d’y toucher et encore moins la serrer d’une manière ou d’une autre. En principe, il n’y a pas de complications liée à l’ablation, mais une hospitalisation plus longue est indispensable en cas de péritonite. Mais il faut environ 10 jours à 3 semaines d’arrêt de travail et de repos après une ablation de l’appendice.